La classe de Terminale MDM s’est rendue à l’opéra de Lyon dans la cadre de sa participation au dispositif « Lycéens à l’Opéra » porté par la Région AURA. L’occasion d’une sortie culturelle lyonnaise, ou comment concilier expérience artistique et exigences de formation.
“Sapés comme jamais”
Chemises blanches, habits de sortie : la classe de Terminale MDM sait montrer un autre visage que celui qui la caractérise d’ordinaire à l’atelier ou dans les travées du lycée. Tout le groupe a joué le jeu pour cette sortie lyonnaise qui a, dès son annonce, suscité l’enthousiasme :
« c’est l’occasion de découvrir un type de spectacle qui ne nous attire pas spontanément… mais on veut bien tenter l’expérience ! »
Musée des Confluences et rues de Lyon
Le contexte pandémique ne permet toujours pas la visite de la salle de spectacle en amont de la représentation comme c’est le cas habituellement. L’équipe pédagogique a donc opté pour un parcours qui débute au Musée des Confluences. Le programme a pris une dimension sportive puisqu’à l’issue de cette première étape, c’est une déambulation lyonnaise de plus de cinq kilomètres qui attend le groupe pour rejoindre le premier arrondissement : Confluences, quais de Saône, Vieux Lyon, quais du Rhône – pour le pique-nique – puis Presqu’Île jusqu’au quartier des Terreaux.
L’Opéra de Lyon
A l’arrivée place de l’Opéra, c’est le choc de l’architecture qui surprend les élèves : « le toit cylindrique, les dorures, les lumières rouge… c’est magnifique ! » On oublie ensuite le monde extérieur pour gagner celui du spectacle, dans la salle. Vingt heures et quelques minutes : Falstaff de Verdi débute. Tous les sens sont sollicités : l’ouïe pour la musique, bien sûr, la vue pour les décors… et même l’olfaction, puisque on découvre à l’ouverture le personnage principal en pleine séance de cuisine, et que les odeurs des épices parviennent jusqu’aux places du deuxième balcon investies par les élèves ! L’opéra aura rarement autant justifié son appellation de « spectacle total… » Un entracte et deux heures quarante plus tard, c’est le retour à la réalité et le trajet – embouteillé à la sortie de Lyon ! – vers le lycée. Les commentaires sont unanimes :
« ç’aurait été dommage de ne pas participer ! »
