Il est encore temps de vous inscrire au CAP Boucher – Formation continue pour adulte.
- Formation de 9 mois à temps plein
- Période de stage
- De nombreux cours pratiques et des visites professionnelles
- Diplôme délivré par le Ministère de l’Education Nationale
- Financement possible Pôle Emploi
Partage d’expérience d’anciens stagiaires
« Malgré le côté physique du métier, il est important que plus de femmes travaillent en boucherie afin de lever les préjuger », Phylicia
Diplômée d’un Bac équivalent ES et d’un BTS comptabilité, Phylicia était secrétaire de direction au Gabon à l’école d’Administration. C’est une conversation avec son époux qui l’a décidé à devenir bouchère. « Nous nous sommes rendu compte qu’il y avait de la demande dans ce domaine et cela semblait correspondre à mes traits de caractère ».
Tout juste maman, elle était consciente que la formation allait lui demander un fort investissement personnel et craignait donc de ne pas y arriver. « Au niveau personnel, je pense que le fait d’être encouragé par les proches est une source de motivation importante ».
Tout au long de la formation, Phylicia a été étonnée par la réalité du métier : « dans l’imaginaire collectif, le sang semble faire partie du métier, or il n’y en a pas beaucoup ! ». D’autre part, le métier nécessite des connaissances très précises, des gestes très techniques qu’elle ne soupçonnait pas : « certaines tâches requirent beaucoup de force physique, en tant que femme c’est plus difficile mais pas impossible ! ». Si elle n’a pas senti de différence par rapport aux hommes au sein du groupe de formation, Phylicia a suscité la surprise de certains clients de voir une femme dans ce milieu professionnel, longtemps considéré comme un métier réservé aux hommes. « C’est normal qu’une femme fasse un métier, au même titre qu’un homme. De plus, cela valorise l’image du métier, en démontrant que nous ne sommes pas dans un univers “macho”».
Après sa formation, Phylicia a été embauché en CDD puis en CDI par son maître de stage, lui-même diplômé du Campus Agronova en 2015/2016 et à la tête de sa boucherie depuis septembre 2017.
« J’ai pour projet de m’installer en agriculture et de développer la vente directe de viande bovine à la ferme », Maxime
Maxime est titulaire d’un diplôme d’ingénieur agronome. Son parcours professionnel s’est principalement déroulé dans le milieu agricole : conseiller agricole, ouvrier agricole, formateur en agronomie. Depuis longtemps, il avait le projet de s’installer en agriculture et souhaitait suivre la formation CAP Boucher afin de développer la vente directe de viande bovine à la ferme. « Afin de réaliser mon projet agricole en parallèle, j’ai dû me partager entre la Loire et la Loire-Atlantique. Cela représentait non seulement un budget mais aussi un sacrifice au niveau personnel. Je vois cette période de formation comme un investissement pour mon futur ».
Maxime n’avait aucune expérience dans le milieu de la boucherie et ne savais pas à quoi s’attendre avant le début de la formation. « Tout au long de la formation je me suis rendu compte à quel point le métier de boucher est technique et exigeant physiquement : connaissances anatomiques, manipulations des couteaux, destinations culinaires de chaque morceaux… En 8 mois, nous avons largement le temps d’acquérir les bases pour commencer, à partir du moment où on s’investit à fond dès le départ. Le reste viendra avec l’expérience comme dans tous les métiers ».
« Lorsqu’on va chercher notre viande chez un boucher, nous avons un bref aperçu de son métier, la partie qui semble facile, mais le métier est bien plus complexe et technique qu’aux premiers abords », Amer
Amer est titulaire d’un Bac ES et d’un DEUG de psychologie. Il a également un niveau BTS d’analyste développeur et il a suivi une formation d’infographiste/web designer. Lors de son arrivé en CAP Boucher, il avait travaillé durant 10 ans dans le milieu du handicap psychique après l’obtention d’un diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique. Bref, rien en lien direct avec la boucherie ! Mais travailler la viande était un de ses rêves d’enfant, et ce futur métier lui permettrait d’être plus près de son domicile au quotidien et de pouvoir consacrer plus de temps à sa famille.
Au début de la formation de CAP Boucher, ses craintes étaient d’ordre financière et personnelles : « le lieu de formation est loin de mon domicile. Ceci impose un investissement financier important (carburant, péage, repas…), une organisation parfois très compliquée au niveau personnel (3 enfants en bas âge et une vie de famille). De fait, un impact sur toute la famille qui découle de mes chois. C’est parfois pas simple à porter ». Concernant la formation en tant que telle, il était très confiant, avec une certaine idée que l’apprentissage allait être simple et facile. « Au fur et à mesure de la formation, j’ai été surpris et parfois même inquiété par les connaissances requises. Le métier est bien plus complexe et technique qu’aux premiers abords ».
Amer a effectué son stage de fin de formation au sein d’une boucherie artisanale qui l’a conforté dans son idée que ce milieu professionnel lui correspond.